| From Noon till Three (pv) | |
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Talia et Lola AlmadovarJOURNALISTE MODELE OCCASIONNEL.
| Sujet: From Noon till Three (pv) Ven 10 Aoû - 22:46 | |
| Lola venait tout juste de rendre son premier article pour la Gazette. Certes ça n'avait rien à voir avec ce à quoi elle aspirait mais soit. Une discussion avec la DRH avait fini par la convaincre d'aller ouvrir un compte à Gringott's. Si l'idée d'avoir plusieurs comptes en banque lui déplaisait, la perspective de ne pas toucher son salaire recadrait immédiatement les choses. Puisqu'il le fallait.
La jolie mexicaine se retrouvait donc en plein Londres, cintrée dans une veste en cuir à tomber par terre. Un jean qui lui allait à la perfection et des talons hauts, vraiment hauts, pour compenser sa petite taille (un trait de famille), Lola se dirigeait droit vers la banque sans vraiment prêter attention à ce qu'il se passait autour d'elle. Elle essayait d'imaginer ce qu'elle allait bien pouvoir inventer pour son prochain article. Si le premier allait trouver son public. Elle avait essayé de ne pas tomber dans plus niais qu'elle ne pouvait supporter même si la rubrique à laquelle on l'avait affectée ne lui laissait que peu de possibilité. Elle avait opté pour quelque chose qui tirait sur le reportage plus que sur la paparazzade (style qu'elle ne pouvait pas piffrer d'ailleurs). Mais même en faisant cela, elle n'était pas à l'aise dans le style et elle craignait de ne pas pouvoir le tenir ad vitam eternam.
C'est sans doute parce qu'elle était trop absorbée par ses pensées qu'elle ne vit pas qu'elle allait percuter une personne qui allait passer la porte de la banque au même moment qu'elle. Le choc fut foudroyant. Un homme la rattrapa de justesse (elle le devait sans doute à son jean qui lui faisait des fesses absolument divine) mais malheureusement pour lui, son exploit ne suffit pas à capter l'attention de sa demoiselle en détresse. Les beaux yeux noirs de Lola étaient rivés sur la jeune femme qu'elle avait renversée. Elle remercia l'homme sans vraiment lui adresser un regard puis, après un long silence, ses lèvres articulèrent un très cliché « ¡ Caramba ! »
Au bout d'un autre long silence, et de plusieurs protestations d'autres personnes qui estimaient que notre duo de choc encombrait le passage, Lola finit par faire quelque chose d'assez inattendu...
« Je suis... Rien de cassé Yuki? »
L'hésitation venait-elle de son espagnol nahuatl qui lui collait encore trop à la langue pour qu'elle puisse parler sans penser d'abord dans sa langue natale, ou venait-elle de la personne qu'elle avait en face d'elle? Quoiqu'il en soit, elle tendit une main secourable. |
| | | Yuki N. HaradaGUERISSEUSE.
| Sujet: Re: From Noon till Three (pv) Ven 10 Aoû - 23:23 | |
| Le service de la belle Harada venait de se terminer, et elle avait choisit de se rendre à Gringott's pour déposer de l'argent sur le compte qu'elle avait ouvert pour son fils. Depuis la naissance de ce dernier, elle avait ouvert un compte à son nom où elle déposait régulièrement de l'argent ainsi que celui que la famille Almadovar pouvait lui donner. Ainsi, au cas où quelque chose se passerait mal, il ne se retrouverait pas sans rien et aurait de quoi rebondir au cas où elle était amenée à disparaître. En effet, Yuki se savait mortelle et ne pouvait prévoir quand est-ce que son heure viendrait.
En sortant de Ste Mangouste, elle décida de se rendre à la banque des sorciers, à pieds, pour profiter de l'air frais que la brise de juillet apportait aux Londoniens. Elle avait quitté sa blouse de travaille pour un short en jean taille haute et une chemise fine et blanche qui était rentrée à l'intérieur. Quelques bracelets à ses bras et des compensés à ses pieds pour parer à son piètre mètre cinquante-sept. Elle traversa son endroit favori, le chaudron baveur, en saluant les habitués puis entra dans le chemin de Traverse. Elle ne faisait pas trop attention à toutes ces familles qui faisaient les achats de fournitures en prévision de la rentrée scolaire de leur progéniture. Toutefois, elle avait du mal à se dire que dans trois ans, il faudrait qu'elle fasse de même avec James. Les enfants grandissaient tellement vite ! Le départ du petit homme à l'école de sorcellerie allait laisser un grand vide dans la vie de sa mère et rien que cette pensée lui provoquait une baisse de moral. Elle décida donc de se changer les idées en prenant un café dans un petit salon de thé du coin dont elle raffolait. Le prenant à emporter, elle reprit sa route.
Lorsqu'elle arriva à la porte de la banque gérée par les gobelins, elle allait la franchir lorsque quelque chose lui barra la route et la rejeta violemment en arrière. Perdant son café celui-ci s'écrasa sur le sol avant que ce ne soit le tour du corps frêle de l'anglo-japonaise. Elle entendit quelqu'un s'exprimer mais ne fit pas tout de suite attention, portant son attention sur son café. Un soupir long se fit entendre. Dernièrement, les personnes qui la croisait devaient avoir un problème de vu car ils décidaient tous de lui rentrer dedans lorsqu'elle avait son café en main et qu'elle se préparait à le déguster avec toute la jouissance qu'elle éprouvait à chaque fois qu'elle buvait sa boisson préférée. « Je suis... Rien de cassé Yuki? » L'ancienne serdaigle haussa un sourcil. C'était comme si elle avait vu l'antéchrist en personne. Devant elle se trouvait Lola Almadovar, sœur de Dakota. Elle la voyait alors lui tendre une main charitable pour l'aider à se relever. Elle l'accepta avec précaution, après tout la famille mexicaine était connue pour ne pas porter la jeune Harada dans son cœur, et bien qu'elle n'ait jamais eu de réelle discussion avec Lola elle avait le pressentiment que ce serait également son opinion sur l'ancienne copine de son frère adoré. « Non, ça va. » Epoussetant doucement ses affaires, elle sortit sa baguette pour nettoyer la mare de café qui s'était renversée sur les dalles blanches et impeccables. « Merci, je suppose. » Posant son regard d'un gris de fer sur le visage de son interlocutrice, Yuki restait à la fois sur ses gardes et très surprise de cette rencontre qui restait très innatendue. |
| | | Talia et Lola AlmadovarJOURNALISTE MODELE OCCASIONNEL.
| Sujet: Re: From Noon till Three (pv) Sam 11 Aoû - 0:33 | |
| Au moment où elle avait tendu la main, Lola s'était dit qu'elle allait probablement se prendre le blanc de sa vie. Après tout, elle n'avait jamais vraiment eu l'occasion de fréquenter Yuki et ce n'était pas Dakota qui lui en avait dit assez pour qu'elle puisse prédire ce qu'il allait se passer. A l'époque, elle avait vu son grand frère avec cette lueur sombre dans le regard qui disait à qui aurait eu l'idée de vouloir jouer les psy j'ai plus envie de tuer que de parler.... Yuki Harada avait probablement été à la fois ce qui était arrivé de plus important à son frère et ce qui lui était arrivé de pire. Mais il avait gardé ça pour lui, comme un fauve qui va se terrer au fin fond de la jungle pour mourir. Dak' lui avait survécu. Encore heureux d'ailleurs.
Yuki finit par prendre la main que Lola lui tendait. Par réflexe, l'hispanique eut un petit sourire courtois. La gêne était palpable entre les deux jeunes femmes et malgré leur tentative pour essayer de dire quelque chose, la conversation ne démarrait pas.
« Merci, je suppose. » « Non, non... c'est à moi de... je... » « Excusez-moi mais y en a qui n'ont pas l'après-midi si vous voyez ce que je veux dire... »
Lola jeta un regard assassin au porcelet qui venait de les interrompre aussi grossièrement. Elle ne s'était pas encore habituée au manque de chaleur du vieux continent et ce genre d'attitude avait tendance à l'agaçait.
« Un simple excusez-moi aurait fait l'affaire. » , fit-elle remarquer d'un ton un brin cassant.
Elle s'effaça néanmoins pour le laisser passer puisqu'après tout elles étaient vraiment au milieu. Elle suivit l'homme du regard avant de commenter :
« Les hommes dans ce pays... personne ne leur a appris comment parler à une femme? » , maugréa-t-elle.
Son accent mexicain était très marqué, ce qui rendait quasiment presque tout ce qu'elle disait adorable. Elle se retourna vers Yuki avec toujours l'air un brin embarrassée... Il y avait pas mal de monde ce qui signifiait qu'elles allaient devoir passer un petit moment ensemble maintenant. Lola ne s'imaginait pas planter là la mère de son neveu sans plus jamais lui adresser la parole. On ne l'avait pas élevée comme ça.
« Désolée pour ton café... Je venais pour ouvrir un compte... »
Si Dakota avait été là la conversation se serait sans doute déjà envenimée mais Lola n'avait pas tout à fait le même tempérament que son frère aîné. Et d'autre part, elle avait peut-être là une occasion de mieux connaître Yuki.
« ... »
Non décidément elle ne savait pas ce qu'on pouvait dire à quelqu'un de sa famille à qui on était censé pas adresser la parole. Ca ne faisait pas partie de la façon de faire des Almadovar. La difficulté avec Yuki c'était que personne ne lui avait seulement donné l'occasion de rentrer dans cette famille. Ou peut-être était-ce elle qui n'avait tout simplement pas voulu en être...
Tandis qu'elles se plaçaient dans l'une des files d'attente, le flux de sorciers allant et venant ne s'arrêtait plus. Un groupe de six personnes entra juste après les deux jeunes femme et se dispatcha dans les différentes queues, sans doute pour réduire un peu le temps d'attente. On ne pouvait pas leur en vouloir et après tout, il n'y avait pas de loi contre ça. |
| | | Yuki N. HaradaGUERISSEUSE.
| Sujet: Re: From Noon till Three (pv) Sam 11 Aoû - 22:41 | |
| « Non, non... c'est à moi de... je... » « Excusez-moi mais y en a qui n'ont pas l'après-midi si vous voyez ce que je veux dire... »
La belle Harada foudroya également le passant d'un regard sans équivoque. La politesse anglaise était quelque chose qu'elle n'aimait pas. Bien qu'elle ne soit pas la personne la plus chaleureuse du monde, elle estimait, toutefois, qu'il y avait une manière de dire les choses ; celle-ci n'était définitivement pas la bonne. Alors qu'elle s’apprêtait à lancer une réplique acerbe, elle fut devancée par Lola Almadovar, qui se tenait toujours à côté d'elle, et décida de ne pas ajouter d'huile sur le feu. « Désolée pour ton café... Je venais pour ouvrir un compte... » Yuki secoua la tête pour annoncer que ce n'était pas grave. Elle sentait que Lola était, en ce moment, sûrement aussi mal à l'aise qu'elle, voir, peut-être, un peu plus. Elle ne savait pas trop ne la connaissant que de nom lorsque Dakota l'évoquait, ou bien James. Passant une main dans ses cheveux bruns, Yuki posa de nouveau son regard d'un gris iceberg sur la belle mexicaine qui lui tenait compagnie. « C'est rien, t'en fais pas pour ça. Ouvrir un compte ? Je croyais que tu vivais au Mexique, enfin de ce que James m'a dit. » Refermant aussi tôt la bouche, elle se maudissait déjà pour avoir parlé. Elle n'avait pas a demander des choses aussi personnelles à celle qui aurait pu être sa belle-soeur, cela ne faisait que faire grandir le fait qu'elle n'était pas à l'aise dans cette conversation qui était tout sauf naturelle.
Le mail à l'aise persistant, les deux jeunes femmes qui n'avaient rien en commun si ce n'est Dakota Almadovar, entrèrent dans l'antre de la banque. C'était un endroit que Yuki n'aimait pas particulièrement, tout ces gobelins lui tapait sur le système avec leur façon de jauger les gens du haut de leur grand tabouret. Alors qu'elle tournait la tête pour faire cette réflexion, elle se souvint que c'était Lola qui se tenait à ses côtés et se ravisa. Déjà qu'elle n'était pas aimé chez les mangeurs de burittos, si elle en rajoutait face à une fervente défenderesse des gobelins, elle n'aurait plus qu'a rédiger sa mise à mort elle-même puis se l'envoyer par hiboux. A la place, pour ne pas avoir l'air d'une patiente de l'étage psychiatrie de Ste Mangouste, elle afficha un léger sourire sans faire apparaître ses dents avant de détourner le visage. Non décidément, elle ne savait pas quoi lui dire, et ce devait être la même chose de l'autre côté. Après tout, depuis six ans qu'elle n'était plus avec l'ancien serpentard, elle ne savait pas ce qu'il avait pu raconter sur son compte.
Regardant la montre qui était à son poignet, elle se rendit compte qu'avec la file d'attente qui se présentait à elle, elle ne serait jamais à l'heure pour aller chercher James. Attrapant son téléphone portable (les objets moldus étaient parfois tellement pratiques!), elle composa le numéro de Karly, sa meilleure amie. Au bout de deux sonneries, elle entendit la voix de sa colocataire au bout du fils, et lui dit dans un souffle « Je suis à la banque, j'aurais pas le temps d'aller chercher James. Tu peux le récupérer au centre ? (…) Oui pas de problème, je prends des pizzas en rentrant. A tout à l'heure ! » Posant de nouveau son regard sur Lola, elle se demandait combien de temps ce supplice allait durer et priait intérieurement pour que la file se dissipe et qu'elle puisse fuir de cette situation qui ne la rendait très inconfortable. |
| | | Talia et Lola AlmadovarJOURNALISTE MODELE OCCASIONNEL.
| Sujet: Re: From Noon till Three (pv) Dim 12 Aoû - 11:32 | |
| « Je croyais que tu vivais au Mexique, enfin de ce que James m'a dit. »
Mieux valait ne pas parler d'Hugo Mendes. Si Yuki apprenait que Lola avait tous les politiciens véreux et les trafiquants de l'Amérique du Sud sur le dos, il y avait fort à parier qu'elle allait revoir son accord à l'amiable avec Dak pour la garde de James. Pourtant Merlin savait que Lola n'aurait jamais fait courir le moindre risque à son neveu mais mieux valait éviter d'envenimer encore un peu plus la situation.
« Je m'installe à Londres... temporairement bien sûr. », expliqua Lola avec un sourire.
Après coup elle se dit que le bien sûr était de trop. Ça donnait l'impression qu'elle critiquait Londres. Ça faisait même très condescendant. Tout ce que Lola détestait mais pour sa défense elle ne savait tellement pas quoi dire à Yuki que ce bien sûr était sorti de lui-même. Peut-être que la jeune femme y trouverait quelque réconfort après tout.
L'hispanique finit par lever le nez en l'air pour passer le temps. En bruit de fond, les questions saugrenues des gobelins grinçaient jusqu'à son oreille. Eux ne semblaient pas s'embarrasser de paraître sympathiques ou ne serait-ce qu'avenants. Ces pestes lilliputiennes avec leurs airs supérieurs n'en n'auraient probablement pas mené aussi large s'ils n'avaient pas été assis sur l'or de toute la Grande Bretagne. Lola soupira d'ennui. Elle n'aimait pas se retrouver dans cette situation. Les choses auraient quand même été bien plus simple si entre Yuki et Dak ça s'était passé autrement.
Yuki passa un coup de téléphone que l'hispanique eut la délicatesse de ne pas écouter. Seul le nom de James attira son attention. Le temps semblait ralentir de plus en plus, flirtant presque avec une inertie comateuse quand un gobelin apparût accompagné d''une vieille dame toute chenue qu'il abandonna à mi-chemin pour rejoindre son comptoir. Il ne lui serait pas venu à l'idée de la raccompagner au moins jusqu'à la sortie même si, à la voir courbée sur sa canne, on lui donnait facilement 150 ans.
Un homme bouscula l'ancienne alors qu'elle allait passer la porte. Décidément...
« Arresto momento! »
Le sortilège rattrapa la pauvre vieille avant qu'elle ne se fracasse sur le dallage de marbre. La jeune femme se précipita pour relever son aînée, perdant par la même occasion sa place dans la file.
« 'Stas loco?! iiii ella podria ser tu abuela!!! », rugit-elle à l'intention du malotrus. « Wow, wow, wow, on se calme la bomba latina. Déjà... », un informulé parti, et la baguette de Lola s'envola pour atterrir dans les mains de l'inconnu.« ...toi et la vieille vous allez rester bien près de moi. », annonça-t-il pour elles, puis d'une voix suffisamment forte pour que tout le monde l'entende, « Tout le monde à terre, les baguettes sur les comptoirs et plus vite que ça!!! »
Se faire braquer à Gringott's... Dios mio. Fallait-il être verni? La réputation de la banque était pourtant d'être complètement inviolable. En même temps en y réfléchissant si les gobelins vous ouvraient le chemin c'était probablement tout bénéf'.
Lola évitait particulièrement de regarder Yuki (sait-on jamais). Il fallait trouver un moyen de se sortir de là.
Progressivement les gens rendaient leur baguette et se couchaient docilement au sol, tandis que six autres malfrats se dégageaient des files d'attente. Les six qui étaient entré juste après Lola et Yuki, dont celui qui avait eu la délicatesse de leur demander de dégager le passage. Une fois que toutes les baguettes furent en leur possession, les braqueurs annoncèrent qu'ils voulaient voir le directeur. En guise de motivation ils ne trouvèrent rien de mieux que d'abattre l'un des gobelins au comptoir. Un murmure de stupeur parcourut la foule des otages, c'est à ce moment là que Lola et la vieille furent renvoyées au milieu des autres clients malchanceux.
« i Pendejos ! Je sais pas toi mais j'aurais préféré qu'on fasse connaissance dans d'autres circonstances... », chuchota Lola de retour près de sa belle soeur.
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| | | Yuki N. HaradaGUERISSEUSE.
| Sujet: Re: From Noon till Three (pv) Dim 12 Aoû - 12:25 | |
| Tout se passa très vite autour de la belle Harada. Lola était venue au secours d'une vieille, mais elle n'avait pas bougée. Elle n'était pas mère Térésa et ce n'était pas à son habitude de venir en aide à des personnes qu'elle ne connaissait ni d’Ève, ni d'Adam. Soudain l'atmosphère de la pièce changea. Lola qui rugissait en espagnol contre l'homme qui avait mise à mal rembarra Lola, et l'ancienne serdaigle sortait sa baguette pour répliquer de là ou elle trouvait. Elle fut prise de court par des complices qui sortirent de nul part pour encercler les sorciers innocents présents dans les lieux et leur prendre leur baguette. Yuki ne fit pas exception. Sentant sa colère bouillir en elle, elle fut tout de même rassurée de voir qu'ils laissaient Lola revenir près d'elle. La dernière chose qu'il fallait qu'il se produise c'était qu'il arrive quelque chose à la tante de son fils. Passant une main dans ses cheveux, elle tendit une main vers Lola pour l'accueillir auprès d'elle. « i Pendejos ! Je sais pas toi mais j'aurais préféré qu'on fasse connaissance dans d'autres circonstances... » Pour la première fois depuis leur rencontre, Yuki adressa un sourire sincère à la jolie mexicaine. En effet, elles ne se connaissaient pas personnellement, et se retrouvaient à partager une situation délicate. Passant sa langue sur ses lèvres, elle reprit dans un souffle. « Remarque, on va avoir du temps à tuer en attendant qu'ils arrêtent de faire leurs grands bandits. »
Yuki Harada n’eut pas le temps d'ajouter un mot qu'elle sentait que quelqu'un l'attrapait par l'arrière. Apparemment, les paroles qu'avaient prononcées la jeune femme n'étaient pas au goût des bandits de bac à sable qui s'étaient improvisés braqueurs pour la fin d'après-midi. Trimballer de mains en mains, elle finit par se retrouver entre celles de celui qui avait relâcher Lola, quelques minutes plus tôt. Scrutant doucement Yuki, c'était comme s'il la passait au scanner, et cela avait quelque chose de malsain. Cependant, le regard fier, la belle Harada ne comptait pas se laisser démonter aussi facilement. Elle n'était pas n'importe qui. Sa famille n'était pas n'importe laquelle et son égo n'avait aucune limite. « Pourquoi ce sont toujours les jolies filles qui ont une grande gueule ? » Alors qu'il serrait les poignets de l'ancienne serdaigle, elle sentit son visage se rapprocher de celui de l'immonde personnage. Impulsive comme pas deux, Yuki n'était pas du genre à se laisser faire et elle lui un coup de genoux dans les parties intimes. Il ne fallut pas attendre longtemps pour qu'un sort la frappe de plein fouet et l'envoie valser à l'autre bout du grand hall. Ne bougeant plus d'un cil, l'anglo-japonaise profita de ce moment où tout le monde pensait qu'elle était mise K.O pour sortir discrètement son téléphone et composer le numéro de Karly. Son téléphone toujours camouflé dans sa poche, avec un peu de chance sa meilleure amie entendrait quelque chose qui l'alerterait.
« Mais c'est qui cette folle ?! » Apparemment les qualités de bagarreuse de la sulfureuse brune n'avait pas plu à celui qui en avait été la victime. Il avait l'air d'être envahit par la colère. Ouvrant un œil, Yuki scruta Lola en attendant que son regard croise celui de son ex belle sœur pour la rassurer sur son état. Malgré le fait qu'elles ne se connaissaient pas énormément, elles étaient aujourd'hui, ensemble, dans la même galère et prêtes à se soutenir mutuellement. |
| | | Talia et Lola AlmadovarJOURNALISTE MODELE OCCASIONNEL.
| Sujet: Re: From Noon till Three (pv) Mar 14 Aoû - 10:16 | |
| « Remarque, on va avoir du temps à tuer en attendant qu'ils arrêtent de faire leurs grands bandits. » « Non! »
Trop tard. Lola avait beau avoir d'excellents réflexes, elle n'avait pas réagi assez vite pour faire besser sa belle-soeur d'un ton. En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire Yuki avait pris la place de Lola, bien surexposée. Pendant un instant Lola craint le pire mais Yuki avait plus de ressources que les pimbêches que Dak' ramassait en boîte de nuit. Malheureusement ça ne paya guère. Un sortilège et la jolie anglo-japonnaise était out... du moins c'est ce qu'il semblait. Du moins à première vue. Lola se rendit bien vite compte que Yuki simulait son K.O et si l'hispanique pouvait la griller aussi facilement, pas de doute que nos truands du dimanche finiraient par voir la supercherie, à moins que toute leur attention ne soit reportée sur autre chose.
Lola ignorait ce que Yuki avait en tête mais de toute évidence, elle avait fait tout ça parce qu'elle avait un plan, du moins Lola l'espérait. La belle hispanique se leva précipitamment. Elle avait un regard de braise, ses hanches roulaient une danse sensuellement explicite jusqu'à l'homme qui avait frappé Yuki. Elle passa une main dans ses cheveux, espérant qu'il n'allait pas lui tirer dessus tout de suite :
« !Dios mio! J'ai crois que j'ai suis en chaleur... 'stas asi que se dice? Quand on a envie d'enlever toute sa ropa. » roucoula-t-elle feignant de très mal maîtriser la langue.
Dans ce genre de moment elle maudissait le ciel d'avoir donné le don de demi vélane à tous les enfants de Miguel et Maria, excepté à Enrique et à elle. Lascivement elle vint se coller à l'homme, ouvrant deux ou trois boutons de son chemisier pour laisser à vue un soutien-gorge noir magnifique totalement éclipsé par le galbe généreux de ses seins légèrement pressés contre le torse du braqueur. Le pauvre homme ouvrait des yeux comme des soucoupes mais restait sceptique.
« Elle nous fais quoi là?! », jeta-t-il en la repoussant d'un geste un peu mou.
Lola saisit l'occasion et revint se coller à lui derechef.
« Es que... mon ancien fiancé... il me frappait. J'aime les hommes violents, hombre. Son tanto bestiales... C'est pas ma faute entiendes... quand j'ai vois un homme violent ça me fait quelque chose... »
Et sa bouche de capturer celles du braqueur qui en lâcha négligemment sa baguette. Lola pensa la récupérer tout de suite mais c'était beaucoup trop flag. Et comme elle retirait sa veste de tailleur, il ne pouvait plus que balbutier et essayer de la repousser mais Lola était la pire des sangsues. Une furie accro à ce mec qui restait, même sous polynectar, très quelconque à côté d'elle.
Un instant, elle ouvrit un oeil pour voir si Yuki avait pu faire ce qu'elle avait à faire. Pas question de laisser ce porc la tripoter même si pour l'instant il se contentait d'essayer de respirer et gesticuler pour appeler ses camardes à l'aide.
Deux types la saisirent pour l'arracher à sa proie, mais elle fit mine de continuer son petit manège de nymphomane masochiste, au moins le temps de calculer qu'avec le coup que leur avait fait Yuki et le sien. Il ne restait plus que quatre types sur six à neutralisé, le chef étant encore plié de douleur, les mains couvrant ses parties intimes malmenées et l'autre s'étant carrément fait pipi dessus, on pouvait les considérer comme hors service...
Lola se retint de grimacer de dégoût ou de se moquer. Elle qui n'aimait que les hommes de caractère, ceux qui avaient du répondant même devant une femme intimidante. En attendant, pendant tout ce temps, même les otages n'avaient eu d'yeux que pour elle, et Yuki aurait bien pu faire une gigue à côté, personne n'aurait remarqué... en espérant que ça lui avait suffit à mettre son petit plan à exécution. |
| | | Yuki N. HaradaGUERISSEUSE.
| Sujet: Re: From Noon till Three (pv) Mar 14 Aoû - 18:26 | |
| « !Dios mio! J'ai crois que j'ai suis en chaleur... 'stas asi que se dice? Quand on a envie d'enlever toute sa ropa. » Yuki était toujours étendue sur le sol à la manière dont elle avait attérie. Regardant la scène grâce à un œil entrouvert, elle du se faire violence pour ne pas rire de la scène. Quelle était la plus grande faiblesse de l'homme ? La femme, bien entendu. Et lorsqu'on avait une femme comme Lola Almadovar, devant soi, difficile de rester de marbre, même avec la plus grande volonté du monde. Admirant la scène, l'ancienne serdaigle était consciente que si la tante de son fils sacrifiait de sa personne ainsi, à se coller un petit laidron aussi trapu, c'était simplement pour lui donner une possibilité d'agir. Elle attendait donc, patiemment, que l'occasion s'offre à elle. C'est alors qu'elle vit Lola prendre à pleine bouche sa proie avec tellement de ferveur que celui-ci en lâcha sa baguette. Elle laissa un léger sourire, discret, percer sur ses lèvres. C'était le moment ou jamais. La jeune femme, en une fraction de seconde disparue pour devenir un écureuil. Finalement, Keiko Harada avait eu une excellente idée du temps de Poudlard. L'ayant lu quelques part ou étudier en cours, elle s'était donner le défi de devenir animagus avant la fin de sa scolarité et avait, bien entendu, mit ses sœurs dans le coup. C'est ainsi que Keiko était devenue un serpent, surnommée Noirécailles. Riku, elle, se transforma en renard et fut surnommée Crodacier. Enfin, la petite dernière, Yuki, y arriva également pour devenir un petit écureuil roux. Sans avoir besoin de se concerter, ses deux sœurs la baptisèrent Casse-Noisette, en référence à son caractère difficile de petite peste. Casse-Noisette était donc de retour. Depuis combien de temps la cadette des Harada ne s'était-elle pas transformée ? Fort longtemps. Les trois sœurs n'avaient jamais voulues se faire répertorier, gardant ce secret précieusement pour elles, trouvant qu'elles les liaient encore plus que ce qu'elles ne l'étaient déjà.
Se faufilant discrètement, la dernière des sœurs Harada n'avait qu'une idée en tête. Récupérer la baguette et déguerpir dans un endroit où elle pourrait se retransformer tranquillement sans que personne ne la voit. Elle se doutait que, Lola qui devait être à l'affût de la moindre tentative de sa belle-soeur, comprendrait son secret, mais vu la situation actuelle, elle n'avait guère le choix. Il n'était pas question que pour des rebelles aussi intelligents que des trolls, on fasse du mal à la tante chérie de son fils. La distance se parcourue facilement, et Yuki attrapa la baguette entre ses dents avant de repartir vers les comptoirs des gobelins. Apparemment, personne n'avait rien remarqué et c'était un point pour elle et la belle Almadovar. Reprenant sa forme humaine, elle se rendit compte qu'elle se trouvait à côté du gobelin que les braqueurs avait tué et que celui-ci, les yeux grands ouverts, donnait l'impression de la fixer. Maudite bestiole. Poussant sa tête du bout de la baguette, elle la fit pivoter pour que la créature aille fixer le mur de l'autre côté. Se mettant accroupi, elle se décala légèrement pour voir quel était son champs d'action de là où elle se trouvait. C'est alors qu'elle vit que deux des truands étaient en train de saisir Lola pour l'arracher à sa victime. Quelle veuve noire, Yuki en était impressionnée. Cependant, pas le temps de s'attarder, il fallait agir. Prenant la baguette entre ses mains, elle visa tour à tour les deux brutes qui tenaient Lola en murmurant : « Sectusempra ». L'un de ses sorts favoris, si bien que peu importait la baguette, elle le réussissait toujours à la perfection. Visant l'une des baguettes qui avaient glissé, elle la fit voltiger jusqu'à la remettre dans le creux des mains de la mexicaine. Elle aurait besoin d'elle. Elle ramenait la seconde à elle.
« Très bien ! On va arrêter de s'amuser maintenant, et on va exposer les choses clairement. » Elle venait de pointer sa baguette contre sa gorge tout en appliquant le sortilège d'amplification de la voix. Ainsi, celle à l'égo surdimensioné était sûre qu'on allait l'entendre. « Vous voyez, ça fait un moment que je me considère comme une personne bien. Non, vraiment. J'suis calme, et j'fais plus de vague. Mais j'aime pas qu'on m'énerve, et vous là, vous m'énervez é-nor-mé-ment. » Stoppant le sort qui blessait atrocement les deux anciens bourreaux de Lola, elle jeta un coup d'oeil pour voir ce qu'il en était de la situation. Ils étaient étendus sur le sol, gravement blessés. Parfait. Raclant sa gorge, elle reprit la parole. « Voilà ce qu'on va faire. Moi, j'suis guérisseuse, donc vous avez deux solutions : soit vous laissez partir tout ceux qui sont ici et je soigne vos petits copains, soit je les laisse mourir et on continue de jouer. A vous de voir. » Restant hors d'atteinte de ses attaquant, Yuki avait du mal a avoir Lola dans son champs de vision, mais elle ne doutait pas un instant des capacités de la sorcière et était persuadée qu'elle s'en tirait très bien, de son côté de la scène. Laissant un rire froid se faire entendre dans le hall, elle reprit la parole une dernière fois. « Tic. Tac. Tic. Tac... Au fait, vu que je ne suis pas une sauvage, je me présente. Yuki Harada, enchantée. »
A la suite des dernières paroles de la cadette, un murmure se fit entendre, aussi bien de la part des preneurs d'otages que des otages eux-même. Harada, personne ne pouvait ignorer la réputation de sa famille. Des mages noirs de génération en génération. Une qui était actuellement à Azkaban, une autre soupçonnée de plusieurs crimes. Un père dont on ne cessait de parler dans certains ouvrages comme un des pires sorciers que notre ère est connue, et étant diagnostiqué comme un des plus fidèles de feu Lord Voldemort. Quand à Yuki, qui pouvait ignorer sa montée fulgurante dans le cercle fermé des mages noires alors qu'elle était à Poudlard ; sûrement pas ces braqueurs à la noix. « C'est une Harada ! » La réplique fit rire Yuki, et avec le sort, tout le monde pu partager se rire cristallin. Le seul bémol à cette situation très comique pour la guérisseuse était qu'elle ne savait pas comment réagirait Lola face à cette part du caractère de la mère de son neveu. Mais peu importait, elle voulait la sortir de cette galère et la rendre à son frère et à son neveu en un seul morceau, et pour cela, elle comptait bien le faire à sa manière. |
| | | Talia et Lola AlmadovarJOURNALISTE MODELE OCCASIONNEL.
| Sujet: Re: From Noon till Three (pv) Sam 18 Aoû - 9:46 | |
| Avait-elle vraiment vu un écureuil dans le hall de la banque, en train de se barrer avec la baguette? Lola se retint de hausser un sourcil. Elle n'avait pas touché à une once de peyotl depuis qu'elle avait fêté ses 18 ans avec Diego Sandovar à La Quebrada. Elle gardait un souvenir particulier de cette soirée, pas seulement à cause du cadre magnifique mais surtout à cause du baiser qu'elle avait volé à Diego... enfin volé... pas tant que ça. Même si ça n'avait eu aucune suite elle le classait parmi ses trois meilleurs baisers. Bref. Cet écureuil ne devait pas être une simple hallucination. Lola fit mine de ne pas l'avoir remarqué, gardant bien son regard sur l'homme qu'elle avait vampirisé quelques minutes auparavant. Pas question qu'ils se rendent compte du petit tour de passe passe de Yuki. Lola ne savait pas ce que ça belle soeur avait en tête, tout ce qu'elle espérait c'était qu'elle n'allait pas faire quelque chose de stupide comme... se lancer en solo dans une opération commando désespérée... en fait... si. Tout d'un coup les deux braqueurs qui l'avaient immobilisées s'écroulèrent. Lola par réflexe tendit la main pour saisir l'une des deux baguettes qui volait déjà vers sa main. Bonne coordination. Plusieurs sortilèges fusèrent... ils ne la visaient pas fort heureusement. Mais c'était une erreur stratégique de leur part. Tandis que Yuki faisait son speech du braqueur braqué, Lola donna un habile coup de baguette, libérant les baguettes confisquées. Pour autant les autres otages n'osaient pas se risquer à les saisir. « Armez vous! Vous n'allez pas vous laisser faire merde! »Malgré un fort accent, on voyait bien qu'elle maîtrisait parfaitement l'anglais. Son intonation ferme en fit bouger quelques uns. Quelques baguettes de plus pointées sur les braqueurs mais des baguettes mal assurées ça ne servait à rien. « Tic. Tac. Tic. Tac... Au fait, vu que je ne suis pas une sauvage, je me présente. Yuki Harada, enchantée. »La nouvelle fit boule de neige. Peu à peu tout le monde s'armait. Lola en profita pour achever de sécuriser le terrain. Un informulé et les dalles de marbre se soulevèrent. Un mouvement de panique parcouru la salle, faisant rapidement le tri entre les vrais duellistes et les téméraires d'un instant. Les deux braqueurs qui restaient eux ne se laissèrent pas berner et virent tout de suite le petit manège de la mexicaine. Ils n'avaient probablement l'esprit aussi solidaire que Yuki l'avait espéré! Un autre sectumsempra fusa. Lola grogna manœuvrant comme elle pouvait les énormes lianes qu'elle avait fait sortir du sol pour attraper les malfrats dans ses filets. Elle se baissa avec souplesse évitant de justesse un sortilège qui alla se perdre contre un mur. L'instant d'après, les deux types dont Lola avait voulu se charger se retrouvaient suspendus, tête en bas, le costard renversé sur leur tête. Les otages, tous armés, pointaient leur baguette sur eux. Lola adressa un regard plus tranquille à Yuki. Périmètre sécurisé. A ce moment-là, un sortilège de sonorus faisait entendre la voix d'un agent de la BIM. « Un peu tard les renforts non? », fit Lola un brin suffisante. La porte de la banque s'ouvrit à la volée. Les membres de la BIM ouvrirent des yeux ronds sur cette scène surprenante de six hommes braqués par une trentaine de personnes. « Euh... ben embarquez moi tout ça... »♦♦♦ « Mesdemoiselles... je ne sais pas trop quoi faire de vous. Les trente-neuf personnes que j'ai interrogé avant vous ne savent pas s'ils doivent vous décrire comme des héroïnes ou des terroristes. J'ai deux petites frappes de South End à Ste Mangouste pour blessure grave, un trentenaire traumatisé qui porte plainte pour viol et un bras cassé et un type qui n'arrête pas de répéter qu'il ne pourra plus jamais avoir d'enfants... Je fais quoi là moi mh? »Lola braquait son regard noir sur l'agent de la BIM. Ce n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait menottée mais en général c'était du fait d'Hugo Mendes ou d'un autre politicien véreux. Elle soupira, laissant sa tête tomber en arrière, ses longs cheveux châtains cascadant sur ses épaules. « Dio Mio... vous n'aviez qu'à arriver plus rapidement... »Elle jeta un regard à Yuki, menottée juste à côté d'elle. « Je ne crois pas que nous arrêter fera baisser la criminalité dans vos rues. Par contre, si mon père apprenait que vous mettiez sa fille et sa belle-fille au frais pour avoir empêché le braquage de la seule banque de ce pays... il se peut que vous le regrettiez amèrement... », elle n'avait pas l'air de plaisanter. Pourtant, ça n'empêcha pas l'agent de la BIM de les mettre au frais pour la nuit. Lola haussa les épaules. Les cellules de dégrisement du ministère c'était une cellule de luxe pour elle. Et puis elle savait très bien que son père n'allait pas la laisser là dedans indéfiniment. Ça lui donnait seulement un petit moment plus tranquille pour discuter avec Yuki, et peut-être repenser à ce qui c'était passé... « C'est original comme entrée en matière tu ne trouves pas? Un braquage et une nuit en cellule de dégrisement, ça ne s'invente pas.... », elle ça l'amusait plus qu'autre chose à vrai dire. Mais c'était bien parce qu'elle savait que ça n'allait pas durer, « Dak' m'avait jamais dit que tu aimais les écureuils... », ajouta-t-elle enfin pour en revenir à ce qui nous intéressait. |
| | | Yuki N. HaradaGUERISSEUSE.
| Sujet: Re: From Noon till Three (pv) Dim 19 Aoû - 9:56 | |
| « Euh... ben embarquez moi tout ça... »
La scène s'était passée très vite ; Lola avait récupérée toutes les baguettes confisquées pour les rendre à leurs propriétaires, puis les sorts avaient fusé. Lorsqu'elle avait entendu la BIM faire son entrée, Yuki était ressortie de sa cachette pour se placer à côté de la belle Almadovar, pensant que cette petite aventure était, enfin, finie. Que nenni, voilà qu'elle se faisait mettre les menottes aux poignets, tout comme sa consœur, et qu'elle était traitée comme une criminelle alors qu'elle n'avait fait qu'aider son prochain. Affichant un regard de marbre, elle accepta toutefois de suivre sans broncher.
« Mesdemoiselles... je ne sais pas trop quoi faire de vous. Les trente-neuf personnes que j'ai interrogé avant vous ne savent pas s'ils doivent vous décrire comme des héroïnes ou des terroristes. J'ai deux petites frappes de South End à Ste Mangouste pour blessure grave, un trentenaire traumatisé qui porte plainte pour viol et un bras cassé et un type qui n'arrête pas de répéter qu'il ne pourra plus jamais avoir d'enfants... Je fais quoi là moi mh? » « Dio Mio... vous n'aviez qu'à arriver plus rapidement... » « Oui, on ne peut pas dire que vous ayez eu le bon timing. Et puis, vous vouliez quoi qu'on attende sagement et que ce soit, peut-être, eux qui nous fassent du mal ? Très peu pour moi ! » « Je ne crois pas que nous arrêter fera baisser la criminalité dans vos rues. Par contre, si mon père apprenait que vous mettiez sa fille et sa belle-fille au frais pour avoir empêché le braquage de la seule banque de ce pays... il se peut que vous le regrettiez amèrement... »
Ne disant pas un mot de plus, elle accepta la relation amicale, que sous-entendait cette réplique de Lola, entre le père Almadovar et la cadette des Harada ; bien qu'en réalité c'était plutôt tout le contraire. Si Yuki pensait qu'évoquer Miguel Almadovar était un argument de choc et à prendre en considération, ce ne fut apparemment pas le cas de ce gros débile d'agent de la BIM. En effet, il décida, quand même, de jeter Lola et Yuki en cellule de dégrisement pour la nuit. L'ancienne serdaigle n'avait même pas eu le droit à un coup de fil pour prévenir Karly qu'elle ne rentrerait pas cette nuit et qu'il fallait qu'elle rassure James. Haussant les épaules pour elle-même, elle en arriva rapidement à la conclusion que Karly le verrait dans les informations. « C'est original comme entrée en matière tu ne trouves pas? Un braquage et une nuit en cellule de dégrisement, ça ne s'invente pas.... » La voix de Lola la ramena à la réalité, et elle répondit à son sourire. Il était vrai qu'il était difficile de faire plus original pour une première rencontre. « Au moins ça nous évite l'ennui des rendez-vous toujours identiques. Ca rajoute un peu d'adrénaline. »
Partant dans un coin de la cellule qu'elle jugea comme n'étant pas trop sale, elle s'asseya par terre en tailleur, posant son regard gris sur Lola. Maintenant qu'elles en étaient là, elles n'avaient plus qu'à parler pour faire passer le temps. La mexicaine entra dans le vif du sujet avec un sous-entendu qui eu pour effet de déstabiliser la cadette des sœurs Harada. « Dak' m'avait jamais dit que tu aimais les écureuils... » L'écureuil son animagus. Alors elle était fixée, Lola l'avait vu durant le braquage et elle n'avait pas été dupe. En même temps, que ferait un véritable écureuil dans Gringott's à voler des baguettes magiques ? Rien, je vous l'accorde. « Ton frère sait, apparemment, garder des secrets. » Elle afficha un léger sourire puis invita Lola à la rejoindre et ainsi à se rapprocher d'elle pour qu'elle puisse baisser le ton de sa voix. Lorsque ce fut le cas, elle reprit dans un souffle. « C'est l'un de mes nombreux secrets, une sorte de pacte d'enfant avec mes sœurs. » Même si elle n'avait rien dit de particulier, elle préférait qu'on ne l'entende pas parler de ses sœurs. Entre celle qui était à Azkaban et celle qui était en fuite on ne sait où depuis trois ans, les Harada n'étaient pas très côté en ce moment, surtout quand on rajoute le fait que Yuki était loin d'être une enfant de cœur. |
| | | Talia et Lola AlmadovarJOURNALISTE MODELE OCCASIONNEL.
| Sujet: Re: From Noon till Three (pv) Dim 16 Sep - 14:56 | |
| Pour Lola, se retrouver en cellule de dégrisement avec Yuki Harada, à deux pas du bureau vide de Dak c'était presque trop gros pour être vrai. Dak n'avait que très peu parlé de la mère de James. Le peu que Lola savait c'était ce qu'il n'avait pas pu cacher. La blessure qui ne s'était pas refermée. James. Tout ça. Difficile de se faire une opinion arrêtée. Elle aurait pu faire comme Talia et prendre directement parti pour leur frère. Parce que c'était leur frère, et qu'elles l'aimaient. Mais pour Lola ça ne pouvait pas être si simple.
Avec une journée aussi mouvementée que celle qu'elles venaient de passer, Lola avait déjà plus de quoi se faire une idée. Elle aurait pu s'arrêter au sectumsempra, mais après tout, son propre père qu'elle aimait tant n'était guère très clean de ce côté là. Qu'aurait-il fait Miguel Almadovar à leur place? Sans doute quelque chose de plus radical. Il aurait ensuite fait joué l'imunité diplômatique et serait rentré tranquillement au Mexique, sans que tout cela ne l'empêche de dormir. Alors pourquoi Lola aurait-elle jugé Yuki? Elle n'avait fait que se défendre. Bien sûr, notre mexicaine savait parfaitement que la mère de son neveu avait en elle une part d'ombre, du moins c'était ce que Dak avait toujours laissé deviner.
- Je regrette que les choses ne se soient pas passées plus sereinement avec Dak. James au milieu de tout ça... ça n'a jamais été dans les habitudes de la famille d'exclure la mère d'un enfant qui nous est cher à tous. Ca ne nous a pas donné l'occasion de te connaître. Sans doute qu'en d'autres circonstances, on aurait pu s'assoir à la même table pour Noël et regarder James courrir vers le plus gros paquet...
Le plus gros paquet était toujours pour James. Quoi de plus normal? Il était le premier et le premier petit fils de Miguel et Maria et on ne l'avait pas à la maison aussi souvent qu'on aurait pu le souhaiter. Ce n'était pas une situation normale et si personne ne disait rien, chacun en souffrait à sa façon. Avec Talia, les choses avaient été différentes. Si son union avec Güiza avait fait tiquer le paternel (bel euphémismme que celui là) une fois qu'elle avait été prononcée, tout c'était passé pour le mieux. Ils avaient fini par avoir un petit garçon qu'ils avaient appelé Diego, et qu'on ne manquait pas d'entendre rire dans l'immense maison familiale. Les rires de James manquaient au tableau. |
| | | Yuki N. HaradaGUERISSEUSE.
| Sujet: Re: From Noon till Three (pv) Dim 16 Sep - 16:56 | |
| « Je regrette que les choses ne se soient pas passées plus sereinement avec Dak. James au milieu de tout ça... ça n'a jamais été dans les habitudes de la famille d'exclure la mère d'un enfant qui nous est cher à tous. Ca ne nous a pas donné l'occasion de te connaître. Sans doute qu'en d'autres circonstances, on aurait pu s’asseoir à la même table pour Noël et regarder James courrir vers le plus gros paquet... »
La question familiale autour de James avait toujours été d'une extrême complexité et Yuki savait très bien qu'au final, elle en était la première fautive. Lorsque Dakota lui avait proposé de venir au Mexique avec James pour les présenter, tous les deux, à sa famille, elle avait simplement refusée. Pour une raison qui lui était propre et qu'elle s'était toujours refuser à expliquer à l'ancien serpentard. Cependant, depuis, les années étaient passées, et même si les deux parents avaient fait tous les efforts du monde pour leur fils, son noyau familial n'en était pas plus stable. L'ancienne serdaigle prit une longue inspiration, lourde de sens pour elle-même, et alla se caler dans un coin de la cellule de dégrisement. Elle n'était pas loin de son bureau. A lui, celui qu'elle avait réellement aimé même si elle savait, au fond d'elle, qu'il devait probablement en douter et c'était assez compréhensible vis-à-vis de l'attitude froide de la cadette des Harada. Passant une main dans ses cheveux, elle plongea son regard gris et froid dans le noisette et chaleureux de celle qui aurait pu être sa belle-soeur. « Ta famille n'est pas la seule responsable, ne t'en fais pas. La mienne n'est pas en reste non plus. Keiko, ma sœur, ne peut pas voir Dakota quant à Sakura et bien... » Elle est a Azkaban et je n'ai aucune idée de ce qu'elle peut penser ! Voilà ce que Yuki aurait voulue dire mais encore une fois la pudeur qu'elle avait sur le sujet qu'était sa famille l'en empêchait. Adressant un léger sourire à Lola, elle se redressa doucement avant de reprendre.
« Personnellement, avoir été rejetée ne me fait rien. C'est pas très grave, j'ai survécue à plus. Mais c'est vrai que j'ai toujours été triste pour James, parce qu'ils vous aime tous, infiniment. J'aurais aimé qu'il puisse passer plus de temps avec vous, mais je ne peux pas non plus me résoudre à m'en séparer trop longtemps. Avec Dakota, nous avons essayé de trouver le meilleur des systèmes pour nous et pour que James puissent voir ses deux parents, mais je me rend compte qu'il ne marche pas réellement. »
Elle soupira de lassitude. Cette question trottait sans cesse dans sa tête avec d'autres, et pourtant, elle était incapable de donner une réelle réponse. Mais sur James, elle ne pouvait pas décider toute seule, il fallait qu'elle voit avec le père de ce dernier. Ils l'avaient conçu à deux, et s'étaient entendus pour lui faire son éducation ensemble. Séparés ou non, en bons termes ou non, ils restaient ses parents et le bien être de James était tout ce qui leur importait, en fin de compte. « J'en parlerais avec Dakota, mais en tout cas... Tant que tu es à Londres et dès qu'on sera sortie d'ici, tu pourras voir James autant que tu le souhaites, même quand il est chez moi. Il sera très heureux et donc, moi aussi. » Les paroles de l'anglo-japonaise étaient sincères et peut-être qu'après tout, c'était à vingt-cinq ans qu'un soupçon de maturité viendrait s'infiltrer en elle. Comme quoi toute cause n'est jamais complètement perdue. |
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